Kodawari et la bosse des madeleines !

Ce titre quelque peu énigmatique mérite quelques explications !
Le Kodawari est un concept japonais et, selon Ken Mogi (auteur de livres sur l’Ikigaï), « le Kodawari est une attention méticuleuse portée à des détails infimes ». Alors que vient faire la bosse des madeleines ici ? 

Il était une fois…

une jeune femme qui voulait faire plaisir à son amoureux qui raffolait des madeleines, vous savez, ces gâteaux délicieux qui ont une bosse sur le dessus !
Elle s’est lancé le défi d’en faire, plutôt que d’opter pour la solution de facilité qui eut été d’en acheter. 
Elle a acheté le matériel et les différents ingrédients pour réaliser la recette, qu’elle a respecté scrupuleusement. Et voilà, paf !, il n’y avait presque pas de bosse sur les madeleines. Quelle déception ! 
Quelque temps plus tard, elle a retenté l’expérience, en cherchant des explications sur internet. 
Mais, comme souvent, les avis étaient divers et variés et pas une réponse claire ne se dégageait des différents conseils. Et là aussi le résultat était moyen. 

Continuer ou « lâcher l’affaire » ? 

Elle n’était pas du genre à s’avouer vaincue et elle a continué à essayer différentes astuces pour réussir ses madeleines. Certains conseillaient de mettre la pâte au congélateur pendant une ou deux heures, soit. Mais, y avait-il des congélateurs en 1755 lorsque les madeleines ont été confectionnées pour la première fois ? J’en doute, et je pense que ça va vous faire sourire !
Les mois et, même les années passèrent, toujours avec cette inconnue : mes madeleines auront-elles des bosses ? 

Et le Kodawari dans tout ça ?

C’est là où je veux en venir.
Le Kodawari est « une attention méticuleuse portée à des détails infimes ». Malgré cette longue recherche pour comprendre, la jeune femme n’a rien « lâché », elle a continuer de faire ses madeleines, et, au fil du temps, avec patience et persévérance, le résultat est devenu, à chaque fois, plus probant. 

Je me souviens de formations, ou de cours de tai chi ou de yoga, durant lesquels j’entendais, je répétais les mêmes choses (je les avais déjà entendues ou pratiquées).
On pourrait se dire que ce n’est pas la peine, puisqu’on a déjà fait, entendu cela.
Mais bien au contraire, c’est ainsi que l’on approfondi un peu plus l’enseignement ou la pratique. Je n’avais pas la sensation de « déjà vu », mais j’essayais en partant de ce que je savais déjà, de faire un petit pas de plus. 
Le Kodawari c’est ça : aller chaque fois un tout petit peu plus loin et approfondir nos connaissances, nos pratiques. Ainsi, le chemin est toujours passionnant et on n’est jamais arrivé.
Au Japon, ce concept de Kodawari est bien connu, c’est de perfectionner, encore et encore ce que l’on sait faire : que ce soit un plat, une recette ou encore un artisan ou un artiste qui va chercher à faire encore mieux. Le but ici n’est pas de s’enrichir, mais bien de le faire pour soi.
Mais, même si nous ne vivons pas au Japon, appliquer le Kodawari va venir nourrir une satisfaction intérieure, qui sera juste pour nous !
Et vous, dans quel domaine aimeriez-vous pousser un peu plus loin votre pratique ou vos connaissances ?

Même si nous ne sommes pas au Japon, beaucoup de personnes adoptent cette manière de faire : les sportifs, les grands chefs, les artistes, les écrivains,… : comment me perfectionner dans mon art. 

C’est un des concepts qui est développé lors de l’Atelier Ikigaï, atelier dont le but est de découvrir, encore un peu plus, ce qui nous apporte joie de vivre et raison de vivre. 
Et vous pourriez trouver des idées dans mon livre : Petits pas vers le bonheur, pour avancer chaque fois un peu plus.
Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez me contacter ici.